A casa dei zitelli, un peu d’histoire…
Brando
La commune depuis 30 ans est l’une des communes les plus proches de Bastia et la plus prisée. Sa proximité avec la capitale administrative de la haute corse (8 km), un atout décisif.
L’histoire de BRANDO est d’abord, celle de son site occupé par la préhistoire; Au début du moyen âge, alors que la corse est sous autorité du pape de la république de Pise, de puissants seigneurs se divisent le territoire du cap Corse en fiels.
À la fin du XIe siècle, la famille génoise des Avogari-Gentile se taille une seigneurie dans la moitié sud du cap Corse, couvrant les communes actuelles de Brando, Olcani, Oglliastru et Nonza.
Ils assurent ainsi une certaine sécurité à la population placée sous leur coupe. Le fiel de Brando devient l’un des plus important du cap.
Des châteaux fortifiés sont construits à Castellu, à Erbalunga, ainsi que sur les hauteurs de Lavasina.
Au XIIe siècle, village se développe autour de ces places fortes et la population s’accroît. Les activités économiques reprennent (élevage caprin, viticulture,
Oléiculture, artisanat) et le commerce maritime avec l’Italie, après la proclamation, en 1729, de. a Corse indépendante, le cap Corse demeure la dernière terre
Pro-génoise et se rallie au mouvement paoliste qu’à partir des années 1760.
En 1764, les génois incendient le village de purettu, dans leur fuite face à Pascal Paoli. Ce dernier s’empare de Brando la même année.
Après la défaite de Paoli (1768), Brando rejoint le giron de la monarchie Française.
Peu à peu, le port d’Erbalunga périclite. Le commerce maritime y est de moins en moins florissant, notamment après l’apparition de la navigation à vapeur.
L’agriculture demeure encore très active sur la commune au début du XXIe siècle jusqu’à l’anéantissement de la vigne par le phylloxera. La récession économique, doublée d’une forte poussée démographique, entraîne, une forte émigration vers le continent et l’empire français ainsi que vers l’Amérique du sud essentiellement Porto Rico et Venezuela.
Les célèbres glacières de Brando étaient de petites constructions rondes de pierre sèche bâties dans la montagne. En hiver on les remplissait de neige et changé en glace qui était taillées en morceau et descendue au fur et à mesure à Erbalunga pour y être vendu durant l’été.
Aujourd’hui la commune est célèbre pour « ses Pierres de Brando », qui servent au dallage et au pavage dans le monde entier.
À Pozzo, se trouve également les carrières de Torre et de sainte Lucie, (lauzes).
ERBALUNGA avec ses nombreux commerces et services, est devenu un lieu très fréquenté, particulièrement en été.
Ses manifestations culturelles notamment le festival de musique (29e édition en 2016) est désormais un rendez-vous prisé par des
Connaisseurs.
Pozzo
Est un village médiéval. La maison ferdinandi, datant du XVe siècle est classé monument historique. Le couvent des capucins fut bâti au nord-est au XVe siècle. Son église Saint-Barthélemy est aujourd’hui paroissiale.
Poretto
Se trouve l’église paroissiale de l’Annunziata, fin du XVIIe. Recelant un grand nombre d’œuvres remarquables classées.
À partir, de la Casazza, une ruelle conduit aux ruines, d’une ancienne tour de guet et à celles d’un ancien four au lieu-dit « Poggiola ».
En Novembre 1556, ALTELLO et son frère RAFFAELO De GENTILI, coseigneurs de Brando et amis de la France, y résistent avec 7 soldats face à 300 génois repoussé par Sampierro Corso. En 1764, les génois brûlent le village avant de fuir devant Pascal Paoli.
Lavasina
Le hameau actuel de Lavasina, date du XIXe. Il s’appelait A VASINA. Au centre de Lavasina, se dressent le couvent de Franciscain et le sanctuaire de Notre-Dame de Lavasina en bordure de la route. Notre dame de lavasina a remplacé au XVIIe une chapelle sur les fondations d’un antique sanctuaire religieux romain. L’édifice a été doté en fin du siècle dernier, d’un rocher en ciment surmonté d’une statue de la vierge. Il est important lieu de pèlerinage (8 septembre). La plage de Lavasina est la plus belle du littoral de ma commune.
A CASA DI L’ISAI
Pietracorbara
Pietracorbara, s’étend sur 26 km2 et possède une façade maritime de 5 km. Son territoire s’élève de sa plage de sable fin jusqu’à la ligne des crêtes dominée par le Monte Alticcione (1139 m). La commune est composée de huit hameau.
Un squelette retrouvé à Torre d’Aquila, ( ou Castellare) datant de 6000 av Jésus Christ, est la trace la plus ancienne de la présence de l’homme dans le cap.
Après les Grecs et les romains, les sarrasins et les turcs débarquent, s’installent puis repartent. A partir 1100 et jusqu’en 1625, la vallée appartient à desseigneurs féodaux. En 1625, Pietracorbara dépend directement de la République de Gênes. En 1757, en prends le contrôle. Une décennie l’île devient propriété de Louis XV.